Entre rêve et matière
Administrateurs : Franck-Fullbuster
 
 Entre rêve et matière  Fire Emblem  Fan Fiction 

 Joyeux anniversaire, Fire emblem Awakening

Nouveau sujet   Répondre
 
Bas de pagePages : 1  
Franck-Fullbuster
J'aime les nichons
Administrateur
Franck-Fullbuster
199 messages postés
   Posté le 19-04-2022 à 19:43:08   Voir le profil de Franck-Fullbuster (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Franck-Fullbuster   

Le jour commençait à décliner. Le froid tombait légèrement. Et le rythme de la charrette sur la route pavée avait quelques chose de relaxant. La tête posé confortablement, le temps aurait pu s'arrêter. Il savait qu’il avait parfaitement le droit de ne pas bouger. Mais il choisit d'ouvrir les yeux.
Cordelia : Tu peux dormir quelques heures encore. Nous ne sommes pas arrivé.
Daraen : Je pense que j'ai suffisamment dormi. Ça fait combien de temps, depuis…
La cavalière pégase passa sa main dans les cheveux du stratège.
Cordelia : Bien trop longtemps que nous te cherchions. Mais nous n'avons jamais perdu espoir de te retrouver.
Severa : Ben voyons. Même si mère ne nous le montrait pas…
Linfan : Ne sois pas si sévère, Severa.
Severa : Originale. Mais…moi aussi je…j'avais peur.
Linfan : Mais grâce à l'aide de tout les veilleurs, et nos alliés, Chrom a pu retrouver ta trace.
Cette fois, Daraen n'avait pas perdu ses souvenirs. Il s'en était passé des choses ces quelques années. Son réveil, trouvé par les veilleurs, sa perte de mémoires, la proposition de Chrom pour être son stratège, le début de sa nouvelle vie. Mais aussi la guerre, la mort, la perte des certains des alliés, la prise de décisions cruelles pour réussir, et l'incertitude quand au fait d'être le fils de Valdar, quand au fait d'être Grima, l'ennemi juré de l'humanité.
Mais aussi les gens qu'il a rencontré, les amitiés qu'il a noué, sa rencontre avec cette superbe championne des airs, ses enfants venant du futur. Oui, c'est grâce à cela qu'il était toujours en vie.
Daraen avait était prêt à disparaître totalement, pour être sur de donner un future heureux à tout le monde. Ces amis, ses proches, et sa famille.
Pourtant, il était de retour. Et pour le meilleur.
Daraen : Je suis désolé, de vous avoir causé autant de soucis.
Severa : Pfff, normalement, c'est à moi de dire ça.
Linfan : Curieusement, ça m'évoque vaguement quelque chose…
C'est à ce moment que Daraen pris conscience qu'il n'avait pas la tête sur un oreiller, mais sur les genoux de sa femme. Il essaya de se relever, mais une main portant une bague le força à abandonner.
Cordelia : Lissa à dit que tu devras te reposer, quelques jours encore.
Linfan : Ça va être à nous trois de veiller sur toi.
Severa : Même si tu ne nous en pense pas capable.
Daraen : Si c'est pour mon bien….De toute façon, je n'ai pas l'intention de me plaindre. Après tout, je vais passer du temps avec vous trois.
Et c'est en regardant le sourire des trois femmes de sa vie qu'il referma les yeux.

Le matin suivant, Daraen se réveilla alors que la charrette s'arrêtait devant une maison, dans un hameau, non loin d'Ylisstol. Il se redressa, sans personnes pour l'en empêcher. Sa famille était là, mais aussi le roi, la reine, et la princesse.
Daraen : Je ne me souvient pas être déjà venu ici. Où sommes nous ?
Chrom : C'est chez toi, désormais.
Cordelia : J'ai acheté la maison juste avant que l'on te retrouve. J'espère que ça te plaira.
Linfan : Nous avons même une chambre chacune.
Severa : Ça reste une maison de campagne, mais…c'est comme notre petit château.
Daraen : Notre petit château…l'idée me plait bien.
Chrom : Et comme ça, nous ne serons jamais loin. Alors viens nous voir quand tu voudras. J'aurais du temps pour toi à chaque fois que tu en auras besoin, mon ami.
Daraen : Je peux en dire autant pour toi.
Lissa : Mais pas de suite. Tu as encore besoin de quelques jours de repos.
Daraen : Entendu. De toute façon, ça serait une mauvaise idée de te contrarier.
Lissa : Et c'est censé vouloir dire quoi ?
Tout le monde éclata de rire, y compris Lissa.
Chrom : Et c'est ici que prend fin mon rôle de Capitaine des veilleurs. C'est une page qui se tourne, et bien que je soit heureux que nous ayons enfin mis fin à cette guerre, nos voyages vont me manquer.
Daraen : Tu seras toujours mon capitaine, Chrom. De toute façon, tu es notre roi maintenant.
Lissa : M'oui…enfin, tu seras toujours mon grand frère pas très subtil, roi ou non.
Sumia : Mon…je doit t'appeler comment en fait ? Mon époux qui peut avoir besoin que je le remette dans le droit chemin ?
Cordelia : Roi Chrom…merci de m'avoir permis de m'accomplir comme il se doit. Au final, vos décisions étaient les bonnes.
Severa : Je doit admettre que tu t'en ai bien sorti, capitaine….ou, ce que tu veux. Mais bon, tout le monde à encore beaucoup de travail.
Linfan : Je me demande comment vous vous en seriez sorti sans père…je plaisante, bien sur.
Le roi jeune roi eux plaisir à entendre ce que ses proches avaient à dire de lui, ce qui le fit sourire, immanquable.
Chrom : Merci, à vous tous. Mais avant de raccrocher mon insigne de capitaine…Cordelia, j'ai une dernière mission à vous confier.
Cordelia : Oui ! Je vous écoute.
Chrom : Fait en sorte que Daraen ne manque de rien. Personne d'autre ne pourra le faire mieux que toi.
Cordelia : Je…oui, bien sur…
Même après tout ce temps, elle restait rougissante lorsque Chrom faisait son éloge.
Severa : Je prend le relais.
Dit-elle en poussant sa mère.
Severa : Compte sur nous. Nous savons ce que nous avons à faire.
Chrom : J'ai l'impression que quelques chose m'échappe…mais c'est sûrement pas très grave.
Lissa : (voix basse) Mais quelle perspicacité…
Sumia : (voix basse) J'avoue…mais je ne leur en veux pas. Cordelia reste ma meilleure amie.
Lissa : (voix basse) Et puis, elle n'est pas en reste non plus.
Sumia : (voix basse) Hé hé, je suis bien d'accord.
Chrom : Qu'est-ce que vous marmonnez toutes les deux ?
Lissa : Rien, gros nul. On disait juste qu'on devrait y aller maintenant, et leur laisser plus d'espaces à tout les quatre.
Sumia : Et puis, Lucina et Cynthia nous attendent.
Cordelia : Et je suppose que c'est aussi le cas de Frederick et Owain. Passez-leur tous le bonjour de notre part.

Quelques minutes plus tard, la royauté Ylissienne retourna à la capitale.
Cordelia : Je suis désolé…de…
Daraen : Ce n'est pas vraiment grave, tu sais. Et je comprend très bien.
Pour lui prouver sa sincérité, la cavalière pégase approcha le visage de son mari du siens.
Severa : Bon, viens avec moi petite sœur. Tu es trop jeune pour voir ça.
Linfan : Je sais d'où je viens, tu sais.
Severa : A…arrêtes ça ! Et viens avec moi.

Quelques jours plus tard, Daraen récupérait déjà un peu plus, même si il était hors de question pour lui de courir un marathon.
Ils étaient tout les quatre autours d'une table. Daraen faisait face à Linfan, il jouait les noirs, elle jouait les blancs, et la partie était acharné. Après d'intenses réflexions, nombres de pions et de figures des deux couleurs étaient sur le côté. Le sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille, lorsqu'elle attrapa le cavalier, et le posa brutalement sur une case décisive.
Linfan : Echec et mat !
Impressionnées, Cordelia et Severa applaudirent en se levant, alors que Daraen admettait sa défaite.
Daraen : Je savais que ça finirait par arriver. À ce rythme là, c'est toi qui me donneras des leçons de stratégie.
Linfan : He hé, tu pensais que je n'avait pas travaillé pendant ta sieste ? Mais, ne crois pas que c'était pour te remplacer. Enfin, pas avant quelques dizaines d'années.
Severa : De toutes façons, la guerre est fini, et on peut espérer qu’il n'y en aura pas avant très longtemps.
Cordelia : C'est vrai. Nous avons contribué à renforcer les liens avec nos voisins.
Linfan : Bref ! A moi la récompense !
Daraen : Tu ne perds pas le nord. Tu veux quoi pour ta victoire ?
Linfan : Je veux savoir…comment vous vous êtes rencontré.
Darean et Cordelia ne masquèrent pas leur surprise. Ils n'en avaient pas parlé plus que ça.
Severa : Je ne suis pas sur que ça se demande. Mais j'avoue être curieuse moi aussi.
Cordelia adressa un sourire à Daraen, et hocha la tête.
Daraen : C'était à un moment inattendu. Lorsque l'assassinat de la reine Emmeryne avait échoué. J'était avec le convoi chargé de son escorte. Nous aurions du passer inaperçu, mais nous avions était trahis par le pontif.
Cordelia : A ce moment-là, j'avais était chargé d'une mission par la cheffe de l'unité dont je faisait parti. L'armée de Gangrel réussissait à passer nos défenses, et il fallait avertir la royauté que l'ennemi se dirigeait vers eux.
Daraen : C'était une période bien sombre. Et nous étions sans le savoir, sur le point de perdre beaucoup. Et lorsque la bataille s'est engagé, nous étions en sous-nombre. J'ai fait ce que j'ai pu pour éviter les pertes. Au détriment de ma propre sécurité.
Severa : Voila quelque chose qui n'a pas changé.
Daraen : C'est comme ça que je me suis retrouvé cerné par l'ennemi. Et alors qu’un ennemi se relevait dans mon dos, je ne vit que trop tard la hache sur le point de s'abattre sur moi. Si un javelot venu des airs ne l'avait pas embroché, je ne serait pas là à raconter cette histoire.
Linfan : Mère, c'était vous ?
Cordelia : Je n'avais pas pu défendre la ville, mais j'était arriver à temps pour sauver le stratège dont j'avait entendu parler. Mais j'était loin de me douter de ce que l'avenir allait me réserver.
Daraen : En même temps…tu avais subit une épreuve bien lourde.
Severa : Super….donc vous vous êtes connue sur le champ de bataille. Et…où est le romantisme dans tout ça ?
Cordelia : Ça a pris un peu de temps. Votre père à proposer de m'écouter. Et c'est comme ça que je me suis amélioré en fabrication de javelot.
Linfan : De…de quoi ?
Daraen : C'est pas ce que j'avait en tête à ce moment-là. Mais ça a fonctionné quand même. A tel point que tout le monde la félicitait au camp des Veilleurs.
Cordelia : Maintenant que j'y pense, personne ne t'a félicité pour tes conseils.
Daraen : Si. Toi. Est c'est le plus important.
Cordelia : Ho…
Bien qu'elle aurait du s'y habituer, elle rougissait encore à ce genre de remarque venant de son mari.
Severa : Mais…je n'ai jamais vu ce javelot.
Linfan : Moi non plus. Enfin, autant que je me souvienne.
Cordelia : C'est parce que…il me rappelait trop mes sœurs d'armes…tombées au combat.
Daraen : Nous étions alors sur la falaise, à l'est d'Ylisse. Tu voulais savoir jusqu'où tu pouvais le lancer. Et tu as était véritablement impressionnante. Comme toujours.
Cordelia : Ce jour…ce fut le plus beau de ma vie. C'est votre père qui à pris les devants.
Daraen : Pas exactement. Sans ton allusion…enfin, disons que c'est ça qui m'a encourager à avancer.
Cordelia : Ce n'était pas une blague. Enfin, j'espérais très fort que ça n'en soit pas une.
Depuis une minute, Severa et Linfan étaient toutes les deux tellement attentives qu'elles n'osaient plus prononcer un mot. Elles étaient tellement captivé par le récit qu'elles auraient pu en oublier de respirer.
Cordelia : Je me souvient de chaque mots que nous avons prononcé cette fin d'après midi.
Daraen : Alors tu te souvient aussi de la promesse que tu as faites ?
Cordelia lui sourit, et récita très exactement :
Cordelia : «Merci. Je pensais que plus rien ne réchaufferai mon cœur. J'aimerai mon mari…plus que tout au monde"
Daraen : Oui. C'était il y a longtemps, mais ces mots…me sont toujours aussi précieux. Et aujourd'hui, entre nous, et tout ce que nous avons construit, et réalisé, j'ai la certitude que tout ça valait le coup.
Un silence tomba dans la salle à manger, puis…
Linfan : C'est beau.
Severa : Ouaip…Même si je ne sais pas ce qui est le plus impressionnant. Que père est réussit à séduire mère, ou l'inverse.
Linfan : Tu fais fausse route. Ils sont tout simplement fait l'un pour l'autre. Il ne pouvait pas en être autrement.
Severa : Je suis à peu près sur que c'est surtout une question de point de vue. Pourtant, cette version me convient parfaitement.

Quelques jours plus tard, Daraen avait enfin le droit de sortir du hameau. Lissa était passé pour s'assurer que le rétablissement de notre stratège préféré se passait sans problème. En guise de verdict, elle avait déclaré qu'il pouvais reprendre sa vie le plus normalement possible. Et pour fêter ça, il avait organisé un pic-nic avec sa femme et leurs deux filles.
Les deux adultes avaient préparé de la nourriture facilement transportable dans les sacs à dos, et de quoi boire, pour tout le monde, et pour tout les goûts. Cordelia ne pu retenir un sourire de satisfaction lorsque Daraen glissa une bouteille de vin valmien de très bonne qualité dans son sac. Mais elle ne vit pas qu'il avait également pris une flasque, sur laquelle figurait un emblème feroxien.
Tout le monde portait un sac à dos. Ils avaient prévu de passer par un sentier où la charrette aurait eu bien trop de difficultés à circuler.
Même Cordelia joua le jeu. Même si sa monture les accompagnait, elle volait librement dans le ciel. Et ce n'est pas parce qu'elle avait pour habitude de chevaucher, que ça allait la gêner de marcher. Bien au contraire. Enfin, du moment que personne ne lui demandait de courir…
La famille arriva, au bout d'une heure et demi de marche, à un lac isolé, accompagné par un saul pleureur, et cerné par les falaises. Pour en arriver là, il avait fallu traverser les collines du hameau, franchir une rivière, trouver la faille dans la parois rocheuse, et s'y hisser sans tomber. Le chemin était parfois compliqué à emprunter, mais cela en valait la peine. Ce décor reposant apportait la sérénité à quiconque venait s'y arrêter.
C'est avec une immense satisfaction que tout les quatre posèrent enfin leurs sacs à dos sur l'herbe sèche proche de la rive.
Severa : Pas fâché d'être enfin arrivé.
Linfan : Déçu du voyage ?
Severa : C'était pas vraiment facile, malgré notre vécu. Mais la destination est clairement à la hauteur. Bien que je me demande pourquoi les plus beaux lieux sont toujours aussi isolé et difficile d'accès.
Linfan : C'est vrai que c'est partout pareil. Absolument partout.
Ce moment fut de ce que l'on oublie pas, et pour les bonnes raisons. Non seulement personne ne pourrait les déranger ici, mais le repas fut également à la hauteur de ce havre de paix.
Severa : Ces pains de voyage sont délicieux, père. Comment avez-vous eu cette idée ?
Daraen : C'était après mon entrée chez les Veilleurs. Avant d'atteindre Ylisstol, nous avions du nous arrêter en pleine nature, et sans provisions à la nuit tombé. Vu que je n'avait pas mangé depuis surement plusieurs jours, l'ours ne m'a pas spécialement dérangé.
Linfan : …
Severa : …
Cordelia : Ha…je ne connaissait pas cette partie de ton…histoire…
Daraen : Mais bien que nous n'ayons rien d'autre, deux d'entre nous préféraient attendre le prochain repas.
Linfan : Logique…
Severa : Tu m'étonnes …
Cordelia : …
Daraen : J'ai alors compris qu'il nous faudrait trouver une solution pour pouvoir continuer à manger équilibré, et ceux, quelque soit le lieux où l'on se trouve. Alors je me suis inspiré du travail des boulangers pour avoir un support, que j'ai ensuite garnis avec de la viande, de la tomate, des pommes de terres et des carottes. Et quand j'en trouve, des poivrons, bien évidement.
Cordelia : D'ailleurs, la viande, c'est…
Daraen : Du bœuf, pour correspondre aux goûts du plus grand nombre.
Linfan et Severa : Ouf…

En guise de boisson, il y avait du jus de fruit pour les deux jeunes filles, tandis que leurs parents s'orientaient vers une autre variété de raisin. Et pour le dessert, il y avait du pain, du beurre, et toute sorte de confitures.
Cela dit, notre stratège eut l'idée d'être…disons…aventurier ?
Daraen : Basilio m'a donné cette flasque il y a quelques temps. Et Lon'zu m'a conseillé d'y aller doucement. Je me demande pourquoi.
Cordelia : Ça ne peut pas faire de mal, venant de notre ami feroxien.
Severa : Oui, enfin…ça vient de Basilio…
Linfan : Nan, je pense que ça ne risque rien. Je suis sur que tu ne sentiras rien.
Dans ces conditions, c'est la curiosité qui l'emporta. Daraen porta a sa bouche le goulot de la flasque, et en bu une gorgé.
Cordelia, Severa et Linfan : Alors ?
Ce n'était pas mauvais du tout. Vraiment. Quoique un peu fort.
Daraen : J'aime bien. C'est…
Tiens, ce n'était pas aussi fort à la base. Et, la vache ! Ça commence à tourner ! Je dirait même que ça cogne !
Daraen : C'est…inattendu.
Cordelia : C’est-à-dire ?
Le sol n'était pas plus proche ? Non attend, plus éloigné ? Je sais plus…et…comment je m'appelle au fait ? Et mon pantalon…
Daraen s'effondra sur le sol, sans entendre les trois autres femmes qui s'étaient relevé d'un coup, et tentaient de le faire réagir.

Daraen ouvrit finalement les yeux. Ils se sentait un peu pâteux. Il faisait encore jour, mais il y avait plus d'ombre, et il faisait plus frai.
Severa : Tu es resté sur le carreaux pendant une heure.
Linfan : Apparemment, je me suis trompé…oups.
Cordelia : Je crois que tu vas en rester là aujourd'hui, question alcool.
Daraen : Ce regard….oui, je pense que je vais me contenter de t'écouter.
Severa : Allez, viens petite sœur. Ça risque de ne pas être beaux à voir.
Linfan : Tu crois que mère va le punir en lui mettant la fessée ?
Severa : Mais !...Arrêtes !
Et les deux filles s'éloignèrent, laissant les adultes seul.
Cordelia : (soupirant) Linfan à beaucoup d'imagination…
Daraen : Hmm, hmm…
Cordelia : Non, sérieusement, j'ai pas envie qu'on nous vois…
Daraen : Ce n'est pas ça. C'est juste que…j'ai de curieux souvenirs qui me reviennent. Et j'ai l'impression qu'ils ne viennent pas de moi.
Cordelia : Mais, quels genre de souvenirs ?
Daraen : Des choses futiles, que j'ai oublié de faire…je crois. En vrac, apporter une gemmes à Plegia, vérifier une salle aux trésors Ylissienne, surveiller les troupes du khan, ne pas négliger le conflit à Valm, acheter du beurre, emmener les hobbits en Isengard… Je n'en comprend même pas la moitié.
Cordelia : Je pense surtout que tu ne boiras plus d'alcool pendant au moins une semaine.
Daraen : Je ne suis pas sur que ce soit ça le problème. Je me demande si, Grima…
Cordelia : Stop !
Daraen : Mais …
Cordelia : Daraen, écoutes moi. Grima est mort ! Et grâce à toi.
Daraen : Mais je suis toujours là.
Le vent souffla pendant quelques secondes. Suite à quoi, la championne aux cheveux écarlate repris la parole.
Cordelia : Tu n'es pas un dragon démon destructeur de monde. Tu es Daraen. L'homme le plus gentil au monde, et tu es celui qui me rend heureuse. Ne doutes pas de celui que tu es vraiment. Et si tu n'arrives pas à t'en souvenir, alors je t'aiderai à retrouver ta voie. Allez, il se fait tard, nous devrions rentrer.
Daraen : Tu as raison. La prochaine fois que nous viendrons ici, nous serons un peu plus détendu.
Cordelia : J'espère que nous aurons l'occasion de revenir.
Daraen : Je te le promet.

Il s'était passé une dizaine de jours depuis le pic-nic. La sérénité dominait le domaine de nos quatre héros. Il n'y avait rien à signaler, si ce n'est que Daraen semblait échafauder un plan en secret. Il marmonnait différentes informations, et s'arrêtait dès que quelqu'un était à portée de voix.
Seul Linfan semblait avoir remarqué quelque chose, mais elle n'en dit rien à personne. Après tout, comme lui avait déjà enseigné son père, tout le monde à le droit d'avoir ses secrets.
À la fin de la journée, alors que Linfan notait quelque chose dans un carnet, sa mère vint à sa rencontre.
Cordelia : Tu ne saurais pas, par hasard, où se trouve ton père et ta sœur.
Linfan : Severa avait quelque chose à régler avec Inigo.
Cordelia : C’est-à-dire ?
En guise de réponse, Linfan se contenta de rigoler.
Cordelia : Ho ?....ho…
Linfan : Mais bien sur, je ne t'ai rien dit.
Cordelia : Ce qui est, de toutes façon, la vérité. Et concernant ton père ?
Linfan : Il ne doit pas être bien loin. Je suppose que son plan est prêt.
Cordelia : Son plan ?
Linfan : Il préparait manifestement quelque choses ces derniers jours. Mais là, pour le coup, je ne sais pas quoi.
Cordelia : J'aurais aimé qu'il me parle un peu plus…
Linfan : Je doute que son plan consiste à aller voir une autre femme.
Cordelia : C'est…pas à ça que je pensais.
Linfan : Je sais mère, je plaisante.
Cordelia : Tu as quand même un humour très particulier.
Linfan : Je sais…bon, je te laisse, j'ai à faire.
Cordelia : Tu vas où ?
Linfan : Voir Brady. Il y a une conversation que l'on doit reprendre.
Cordelia : Ha…alors, bonne soirée.
Sur un dernier rire, la jeune femme quitta la maison.
Cordelia : C'est moi ou…nos filles sont déjà trop grande ? (Soupirant) Daraen, où es-tu ?
Il ne pouvait pas se cacher bien loin, surtout dans une maison aussi petite. Cordelia se dirigea alors dans leur chambre. Oui, c'était la bonne chose à faire.
Sur l'oreiller, il y avait un papier plié en deux. D'une main tremblante, elle s'en empara et le déplia. Il n'y avait qu'une phrase écrite, qu'elle lu à voix haute.
Cordelia : «ma promesse, à notre lac de sérénité ». Daraen…je vais te faire regretter de m'avoir causé autant de tracas.
Elle pris ses affaires habituelles, ainsi qu'un peu de «au cas-ou »,et se dirigea à l'écurie.
Son pégase se reposait tout juste. Et quand la cavalière entra, la monture se releva de suite, sachant ce que cette irruption signifiait.
Cordelia : Désolé de te déranger maintenant mon grand. Mais ne t'en fait pas, il n'y a rien de grave.
Le cheval ailé montra son approbation d'un hennissement, indiquant qu'il ne rechignerait pas à la tâche.
Cordelia : Je te remercie. Tu es toujours là pour moi quand j'en ai besoin.
Et sans plus attendre, elle se mis en selle, et fendit l’air du soir, alors que le soleil au loin partageait les derniers rayons de lumière et de chaleur.
Notre cavalière pégase favorite, et je suis totalement objectif dans ce jugement, savais parfaitement où elle devait aller. Et elle avait également sa petite idée sur ce que son mari avait en tête. Et elle savais également ce qu'elle allait faire, pour « sanctionner » l'inquiétude qu'il lui avait donné. C'est pour cela qu'elle avait pris un objet bien particulier.
Elle arrivant en moins de dix minutes au lac dissimulé, là où ils avaient pris leur pic-nic en famille. Et elle avait vu juste. Il y avait une torche, qui éclairait vaguement une tente, semblable à celles qu'il y avait dans leur campement militaire, pendant la guerre contre Grima.
Alors que le pégase se posait, Cordelia sauta avant, en tenant la lance qu'elle avait apporté pour l'occasion. Et sans attendre, elle se dissimula près de l'entrée de la tente. Bingo ! Daraen sorti au moment où le pégase s'approcha du lac pour boire. Il s'attendait surement à voir sa femme au même endroit, et ne la vit pas foncé sur lui, la lance estivale en travers, pour le faire tomber au sol.
Cordelia : Ne te souviens-tu pas que cette arme est particulièrement efficace contre les stratège ? Surtout un en particulier.
Daraen : Ça…rappelle des souvenirs. Du genre agréable.
Cordelia : Ça, c'est pour l'inquiétude et les cachoteries.
Elle l'avait immobilisé sur l’herbe. Puis, elle se rapprocha pour l'embrasser.
Cordelia : Et ça, c'est parce que je t'aimes.
Daraen : Je crois que je ne m'en lasserai jamais.
Cordelia : Moi non plus. Mais…qu'est-ce qu'on fait là, sinon ?
Daraen : Je voulais que l'on soit seul, à deux. Dans un endroit vraiment agréable pour nous.
Cordelia : Ho, monsieur veut montrer qu'il est romantique, je vois.
Daraen : Je ne le serais jamais autant que toi. Mais je fait des efforts.
Cordelia : Et j'ai remarqué. La tente près du lac, des couvertures confortable, une bouteille de vin avec deux verres, et il y a même des bougies.
Daraen : Et tu oublies le plus important : la plus extraordinaire des femmes.
Cordelia : Je…n'en suis pas si sûr. Mais, j’ai envie de te croire. Et, tu as prévu quelque chose en particulier ?
Daraen : Et bien…
Notre stratège pris une inspiration, puis…
Daraen : Severa ne nous a jamais dit quand elle devait naître.
Cordelia : Pourquoi tu parles de….mais (rougissante) Tu…. !
Daraen : Il est temps de vraiment penser à l'avenir.

Cela faisait plusieurs semaines que leurs vies étaient enfin normales. Ils vivaient maintenant comme fermiers à mi-temps, en sachant que Daraen et Cordelia faisait toujours partie des veilleurs. Ils avaient d'ailleurs rendu visite au roi Chrom, histoire de donner des nouvelles, et s'assurer qu'il n'y avait pas de prémices d'une guerre imminente. Si jamais ça devait être le cas, ils devaient se tenir prêt.
La réunion s'était bien passé, à l'exception d'un mal de tête affligeant le stratège, vers la fin. Cela devait être du à une fatigue, du aux événements d'il y a quelques mois. C'est ce que pensait Cordelia en tout cas.
Mais à partir de ce moment-là, Daraen commença à être bien moins bavard qu'avant. Ne parlant presque que quand c'était nécessaire et mangeant moins que d'habitude.

Cela faisait trois jours qu'ils étaient revenu de la capitale. Trois jours que Daraen mangeait à peine, et avait le sommeil agité. De plus, c'était peut-être qu'une impression, mais il semblait qu'il fuyait également le regard de sa femme et ses filles.
Cordelia : (je voudrais croire que je ne fait que m'imaginer des choses, mais j'ai vraiment l'impression que ça ne va pas. Daraen, pourquoi tu ne me parle pas ?)
Il allait beaucoup mieux jusqu’à présent, alors pourquoi… ? Est-ce que la révélation de Daraen, le jour du pic-nic est en cause ? Il disait qu'il avait eu des souvenirs confus. Est-ce que Grima pouvait vraiment être de retour ?
Non. Impossible d'y croire. Grima était finalement mort, et pour de bon. Il ne restait en lui plus aucune trace de vie, ou quoi que ce soit d'autre qui aurait pu l'animer. Mais…il était bien lié à Daraen. Et Daraen était de retour. Alors…
Cordelia : (Non. L'homme qui partage ma vie n'est pas le héraut de la fin des temps. Il n'est pas un démon maléfique et sadique, se réjouissant du carnage et des vies brisées. Daraen est tout son contraire, car il l'a choisit.)
La nuit était tombé. Le stratège se mis au lit, sans dire un seul mot.
Cordelia : Je te souhaite de bien dormir.
Et sans attendre de réponse, elle s'endormi aussi.

Au beau milieu de la nuit, un hurlement se fit entendre dans la maison. Cordelia ouvrit instantanément les yeux, pour découvrir son mari, bondissant du lit, trempe de sueur, le regard déformé par la terreur. Et avant même que la championne se redresse, il quittait la pièce précipitamment.
Cordelia : Attend !
Elle sorti de la chambre en chemise de nuit, descendit les escaliers à la poursuite de Daraen. Elle craignait qu'il sorte, et se noie dans l'obscurité de la nuit. Si ça devait arriver, il risquait d'être introuvable avant un bon moment.
En arrivant devant la porte d'entrée, elle constata qu'il n'avait pas pu aller bien loin. Severa et Linfan étaient elles aussi réveillées, et avaient bloqué la fuite de leur père.
Daraen : Vous devez me laisser partir. Je ne peut pas rester ici.
Severa : Père, c'est à nous de te protéger maintenant. Nous te l'avons promis, tu as oublié ?
Cordelia : S'il te plait, parles-nous.
Elle s'approcha de lui, la main tendu.
Daraen : Non ! Restez loin de moi !
Il semblait véritablement paniqué. Mais qu'est-ce qui pouvait le mettre dans un tel état ? Les trois jeunes femmes avaient l'air abattu. Et de plus, une aura ombreuse émanait de Daraen.
Linfan : Je me doutait qu'il risquait de revenir…
Severa : Tu veux dire… ?!
Cordelia : Je te l'ai déjà dit. Tu n'es pas Grima !
Daraen : Ses souvenirs….depuis quelques temps, ses souvenirs sont devenus les miens. Et j'ai vu des choses….que je n'aurais préféré ne jamais voir. Ne jamais faire.
La terreur gagna alors Severa.
Severa : Tu….tu as vu, ce que….ce que je voulais oublier ?
Daraen : Je ne peut pas rester. Je ne peut pas prendre le risque, de vous tuer. Encore.
Cette fois, Cordelia ne trouvait pas les mots juste. Le pire, fut quand elle croisa le regard de son mari.
Daraen : Ce jour-là, j'ai d'abord tué ton pégase, pour te briser le cœur. Et ensuite….j'ai fait traîner le combat, jusqu'à l'arrivée de Severa. Je t'ai alors porté un coup mortel, mais je me suis assuré que tu mette plus de temps à mourir….pour plonger Severa dans le désespoir. Et j'ai….
Linfan : STOP !
Elle venait de sortir un tome de magie, irradiant d'une lumière divine. Et de sa main libre, elle lança une sorte de cristal à Severa.
Linfan : Grande sœur ! Sert toi de ça pour me prêter ta force.
Severa : Mais, tu vas faire quoi ?
Linfan : Ce que nous allons faire, libérer notre père de ce démon.
Severa : D'accord…je te fait confiance, je crois.
L'ombre autour de Daraen avait déjà gagné en intensité. Mais Linfan lança le sort de son livre. La lumière de Naga inonda le hall d'entrée de la demeure. Une chaleur bienveillante s'accompagna de l'intensité magique.
L'ombre semblait être tenace face à l'assaut de la jeune stratège, mais crépitait étrangement. Bien qu'aucun d'entre eux ne s'était déjà retrouvé dans ce genre de confrontation, ils le savaient, surtout elles, la bataille, à défaut d'être longue, allait être épuisante.
La lumière de Naga était maintenu par Linfan. Mais malgré cette puissance hors norme, ça n'allait pas suffire.
Linfan : Je vois….alors….sortons notre technique secrète !
Severa : Laquelle ?
Linfan : Celle-là !
Linfan ferma les yeux, tout en maintenant le sort. Et sans qu'elle ne remue les lèvres, sa voix se fit entendre. Comme un écho répercuté dans la pièce. Une voix éthéré, mais sincère. Une voix venant du cœur.
*Linfan* : Père, je ne te laisserai pas tomber. Pas après tout ce que nous avons traverser. Pas après avoir enduré toutes ces épreuves ensemble.
Cordelia : C'est… !
*Severa* : Je sais que je ne serais jamais à la hauteur. Mais j'ai promis de faire le maximum pour vous tous. Et j'ai promis à tout le monde de te protéger. Alors c'est ce que je vais faire.
Cordelia : Leurs voix viennent du cœur. Il est impossible de te mentir comme ça. Et c'est que que nous ressentons toutes.
Daraen : Je…je suis…
Cordelia : Je te l'ai déjà dit. Alors fait nous confiance.
Les paroles venant du cœur de Severa et Linfan continuèrent de se répercuter dans la maison, au gré de la lumière divine, entamant petit à petit l'aura macabre accablant Daraen. Pendant une longue minute, les trois femmes tenaient bon.
Et en réponse à leur prière, une autre voix éthéré se fit entendre.
*Naga* : Dragon déchu, tu as déjà perdu. Laisse cette famille, et retourne au néant.
Cordelia : Vous !
*Naga* : Ta bienveillance et ton courage m'honore. Laisse moi te prêter mon pouvoir. Ne t'en fait pas, il ne partira plus jamais.
Les mains de la cavalière pégase s'illuminèrent d'une aura vert clair, alors que la puissance divine parcourait le corps de cette femme qui n'était pourtant pas de sang royal.
Cordelia : Merci, grande Naga.
Linfan et Severa continuaient leur lutte acharnée, immobilisant leur père perdu dans le doute. Et Cordelia savait exactement quoi faire. Elle posa ainsi ses deux mains sur le torse de Daraen, passant à travers son aura maléfique.
*Cordelia* : Nous avons tant de choses à faire encore. Nous avons besoin de toi. Pas seulement toutes les trois, mais le futur tout entier.
C'est à ce moment que Daraen croisa le regard de sa femme. Il ouvrit les yeux, et pas seulement à moitié.
La lumière de Naga gagna en intensité. À tel point qu'elle en fut aveuglante. Pendant quelques longues seconde, il n'y avait que cette lumière. Puis, lorsqu'elle disparut, ce fut en même temps que l'aura sombre. Daraen, bien qui avait retrouvé des couleurs, tomba sur le sol avec sa femme.
Leurs filles lâchèrent ce qu'elles avaient en mains, se précipitant inquiet, vers leurs parents.
Cordelia : Tout va bien. Nous avons gagné.
Malgré l'épuisement, elle souriait.
Daraen : Je suis désolé. J'aurais du vous parler plus tôt. Mais je craignais de vous mettre en danger. De perdre le contrôle.
Cordelia : Je te l'avais pourtant dit. Si un jour, tu doutes de qui tu es vraiment, alors je te le rappellerait.
Daraen : C'est vrai. Je crois que, la leçon à tirer de tout ça, c'est qu'un homme devrait toujours écouter sa femme.
Severa : Ha ! On s'en souviendra de ça !
Linfan : C'est vrai, mais l'inverse est tout aussi valable.
Cordelia : C'est tout simplement ça, une famille.

Cela faisait maintenant presque un an que Grima avait était vaincu. Chrom avait prévu d'en faire un jour de fête inter-royaumes.
Mais avant ça, il y avait un autre jour à fêter. Cordelia et Severa s'étaient occupées du repas et du gâteaux, tandis que Daraen avait préparé un immense jeu de piste.
Le matin même de cette journée importante, Linfan était parti de la maison en annonçant à peine son départ, lançant à la volée qu'elle rentrerait peut-être plus tard. Bien sur, son père savait bien qu'elle devrait chercher les indices comme il faut, passant par la cour extérieure de la maison, la ferme du laitier, le pont du hameau, le lac secret, et tout ça pour revenir au point de départ. Et tout ça partant d'un mot laissé sur son oreiller la veille.
Cela permettait d'éloigner la principale intéressé de la maison, dans une chasse au trésor suffisamment dense, non seulement physiquement, mais aussi intellectuellement. Ce qui permit aux inviter d'arriver tranquillement. Et laisser aussi le temps d'installer la décoration.
Et tout était en place, environ dix minutes avant le retour de Linfan.

Linfan rentra à la maison une heure avant le coucher du soleil.
Linfan : Ça valait le coup de courir la campagne pour revenir ici, fellici….
Mais elle s'interrompit en ouvrant la porte. Ses parents et sa sœur étaient là. Mais également tout ses amis, à l'exception de celle qui était déjà rentrée chez elle.
Cordelia, Daraen et Severa : Joyeux anniversaire !
Tout les autres : Et bon retour chez toi !
Linfan : Vous…êtes tous venu ! Et personne n'a oublié !
Severa : Tu es ma petite sœur, quand même. Je ne pouvais pas oublier quelque chose d'aussi important.
Brady : Ouaip, j'ai fait mes devoirs, t'as vu ? Et j'suis pas venu les mains vide. Enfin, je ne parle pas que de mon violon.
Inigo : Au moins, on aura une bonne animation. En plus de la belle vue …(croise le regard de Severa)…mais, tout va bien, il n'y a rien à ajouter.
Kjelle : Je voulais cuisiner quelque chose, mais on m'a dit que ce n'était pas la peine.
Noire : Je…heu…je suis venu, parce que ça ne présentait pas de risque…enfin, voila.
Cynthia : Tu n'imagines pas tout les pétales de fleurs que j'ai pu amené avec moi. Et vous aurez tous droit à la démonstration.
Yarne : Tu es sur que ça ne risque rien ? Je voulais venir, bien sur, mais, j'espère que ça ne va pas mal tourner.
Owain : Un peu de courage, que diable ! Ce n'est pas comme ça que tu contrôlera ton destin !
Jérôme : Toujours les mêmes aussi bruyant. Mais pour l'occasion, je ferais un effort.
Nah : Je suppose que…ce soir je pourrais me comporter un peu plus comme quelqu'un de mon âge. Enfin, c'est un conseil de ma mère.
Laurent : Le fait qu'un tel groupe puisse encore tenir, malgré l'absence de nécessité absolue, c'est…fascinant.
Linfan : Les amis…tous…merci d'être venu.
Cordelia : Et la soirée ne fait que commencer.
Daraen : Et quelque chose me dit qu'elle ne sera pas de tout repos.
En effet, la soirée fut agitée. Mais dans le bon sens. Le repas prévu pour l'occasion était quasiment royal. Pain, viande et pommes de terres à volonté. Sans compter des carafes de jus de fruit à volonté. Et un gâteau d'anniversaire dont la recette était emprunté à un pâtissier renommé de la capitale.
Les amis de Linfan échangèrent des nouvelles de leurs entourages. Malgré la paix certaine installé, il semblait se passer beaucoup de choses dans le monde, et tous avaient quelques anecdotes pas banale.
Il y eu également de la musiques, des chants, et même des jeux organisé dans quasiment toute la maison. Une soirée tellement animé, que le rangement demain devra être vraiment intensif. Mais bon, même Daraen savait que ça valait le coup.

Nous sommes en vie, et en paix. Et c'est ça, notre nouvelle mission. C'est de profiter de ce que nous avons durement gagné.
Peut-être que, nous devrions tous prendre exemple sur cette histoire, car il y a une bonne recette pour être heureux. Entre autre, se satisfaire de ce que l'on a la chance de posséder, et chérir les moments passé avec nos proches.
Daraen : Au final, ça vaut vraiment le coup. Notre vie vaut plus que tout.
Cordelia : Nous sommes d'accord. Et nous avons beaucoup à faire.
Daraen : Mais cette fois, ça ne regarde que nous.

Fin

--------------------
Dans la vie, il y a trois sorte de gens : ceux qui savent compter, et ceux qui ne savent pas compter.
Haut de pagePages : 1  
 
 Entre rêve et matière  Fire Emblem  Fan Fiction  Joyeux anniversaire, Fire emblem AwakeningNouveau sujet   Répondre
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
créer forum